Un départ sous un ciel maussade, l’équipement de pluie ne manque dans aucun sac à dos.
Une voiture à dépanner au parking des Trois-Épis, une dame qui n’a pas vu la bordure et a planté sa voiture dessus. Elle a pu être dégagé à la force des bras musclés des accompagnateurs.
Café et brioche dans le jardin en contrebas du parking, agrémenté de toute une série de nichoirs aux couleurs vives. On ne s’attarde pas trop, il fait froid, on ne peut pas s’installer car tout est mouillé.
De rares marcheurs sur le parcours, des encouragements de la part d’un aubergiste à Labaroche qui nous trouvait « courageux », surtout que nous n’étions que des vieux !
Deux accompagnateurs particuliers, Jean-Marie, éducateur sportif pénitentiaire, et Ouzo, son chien, qui gambade joyeusement au milieu de nous à la recherche de caresses. Jean-Marie veille au bon usage des gestes barrières pour éviter aux trois marcheurs du jour un confinement au retour de la sortie.
Un repas arrosé, le seul moment de la journée où il pleut, mais nous étions à l’abri sur l’aire de pique-nique installée à côté du musée du bois. Des échanges plus limités du fait de notre disposition espacée sur 3 tables. A reste debout de manière à pouvoir avoir une vue d’ensemble et participer aux échanges de tous.
Un temps de parole au soleil dans le pré de l’auberge Obschel. Une installation remarquée : un groupe de jeunes gens nous félicite pour l’organisation de notre temps de parole (ils avaient compris rien qu’à notre disposition que nous avions ce temps d’échange), un couple de personnes âgées qui nous indique que, vu notre âge, il serait préférable de nous abriter du soleil.
On reprend l’histoire de DECLIC, on s’explique sur notre refus de faire participer Jean-Marie aux sorties précédentes, notamment sur les week-end, on acte que sa présence ne représente pas une gêne pour le bon déroulement de la journée et les prises de paroles. On se projette sur des sorties à venir, qui permettraient d’allier découvertes et marche (par exemple, la visite d’un musée comme ce qui aurait pu se faire avec le musée du bois), d’aller à la rencontre de projets de vie alternatifs (passer une journée à la ferme des pensées sauvages au Remspach), de profiter des nombreuses dessertes ferroviaires de la région pour se rendre au départ de nos marches (ce qui permettrait aussi aux gars de se familiariser avec ce mode de transport dans la perspective de leur sortie) … Les idées fusent tant il est vrai que ces sorties sont un support à investir pour allier à la fois le plaisir physique de la marche et le sentiment d’avoir « appris » des choses.
Quelques beaux points de vue jalonnent le parcours : la vue sur la tour du château du Pflixbourg, la vue sur la plaine d’Alsace à la sortie de la forêt du petit Hohnack . Nous revenons vers les Trois – Epis par le sentier Louise.
Avant d’embarquer dans les voitures un rapide tour de table permet à chacun d’exprimer le ressenti de cette journée, qui s’avère positif notamment pour T qui avait peur de ne pas y arriver pour sa première sortie.
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