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  • Photo du rédacteurDÉCLIC

23 Novembre 2019 - Mulhouse (autour de Zillisheim)

Dernière mise à jour : 9 févr. 2020


Marcheurs : F. , J et M.

Accompagnateurs : Tony ; Gilbert : Jeanine


Une randonnée :

EMBRUMEE : alors que le soleil du jour précédent nous offrait une perspective radieuse pour notre sortie, le samedi est resté dans le brouillard toute la journée


HISTORIQUE :

- accueillis au collège Episcopal de Zillisheim pour la pause déjeuner nous avons eu droit à une petite visite guidée des lieux ; pour les 150 ans de l’établissement la calèche épiscopale a été restaurée et exposée ; à l’occasion des 30 ans de la chute du mur de Berlin, les élèves montent symboliquement un mur qui sera détruit au cours d’une célébration

- visite du canon de Zilllisheim, un leurre destiné à détourner les troupes françaises de la zone de combat de Verdun ; que d’énergie et de matériaux utilisés … pour si peu, puisqu’au final le canon n’aura servi qu’une quarantaine de fois entre 1915 et 1916.


INSOLITE : un ranch perdu sur les hauteurs du village, un tableau de galets figurant l’église et les maisons alentours … joli !


CORDIALE : des échanges cordiaux et sympathiques avec un promeneur canin, la propriétaire de l’auberge du canon, la dame de service du collège, petits rayons de soleil dans une journée bien grise


ENCADREE : F. très à l’aise dans son rôle de guide-accompagnateur, toujours en tête de groupe, attendant aux intersections pour faire le lien avec le reste du groupe, enjoué et taquin tout au long du parcours.


ENFUMEE : je fume, tu fumes, nous fumons…. Du matin au soir, en marchant, en parlant, pour passer le temps ? par habitude ? pour compenser ?


BOTANIQUE : des vertus de l’ortie et des façons de l’accommoder


MILLLE MOTS échangés tout au long de la journée nous ont fait toucher du doigt la fragilité, le sentiment d’incompréhension de l’être de chacun, le désoeuvrement, la difficulté d’insertion quand on se trouve en marge, l’illettrisme qui isole et rend vulnérable, l’importance du lien familial, la honte de ne pas pouvoir « assurer » son rôle de chef de famille…


Des vies bousculées, une forme de résignation, l’incompréhension d’un système qui ne permet pas de s’en sortir, de la souffrance, … Chacun est rentré chez soi touché par ces échanges qui nous ont permis de mieux de nous connaître, de percevoir des réalités de vie qui ne nous sont pas habituelles, de mesurer combien la présence des uns aux autres est vitale pour une société solidaire et inclusive.

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